Sophrologie, stress et anxiété

Le terme « stress » désigne l’ensemble des réactions physiques, comportementales, cognitives et émotionnelles d’adaptation face à une situation particulière identifiée comme une menace, dite « stressante », pour maintenir un état d’équilibre intérieur. C’est une réaction naturelle de l’organisme avant tout bénéfique (on parle de « bon stress »). Néanmoins, si le stress est récurrent, dure trop longtemps, ou s’il est trop intense, il peut devenir néfaste (on parle alors de « mauvais stress »).

Le stress et ses symptômes

Les symptômes du stress peuvent être physiques (ex. : maux de ventre, constipation, eczéma, douleurs, transpiration excessive), comportementaux (ex. : troubles de l’alimentation, conduites addictives, troubles du sommeil, dépression), cognitifs (ex. : difficultés de concentration, pertes de mémoire) ou émotionnels (ex. : irritabilité, sautes d’humeur, perte de l’estime de soi). Si le stress perdure, les symptômes peuvent s’aggraver et conduire à des pathologies ou altérations de la santé : maladies cardiovasculaires, dépression, troubles musculosquelettiques (TMS)… D’où l’intérêt de mettre en place un travail de prévention et une approche globale.

Les sources de stress sont nombreuses, et il n’est pas trop fort de dire qu’il s’agit du « mal du siècle». C’est même le motif de consultation n° 1 en sophrologie. Il peut s’agir d’un stress professionnel (charge de travail, quête effrénée de performance), familial (organisation des emplois du temps, activités des enfants, charge mentale), sociétal (la crise sanitaire, financière, le chômage), technologique (quantité d’informations à traiter, hyper- connexion), existentiel (peur de la mort, de la maladie, de la vieillesse, du vide).

Sophrologie et gestion du stress et de l’anxiété

La sophrologie nous permet d’être à l’écoute de tous ces messages que le corps nous envoie et d’apprendre à reconnaître ces signes du stress, leur intensité, à désamorcer les excès négatifs et à stimuler les effets positifs. La sophrologie peut nous aider à renforcer notre capacité d’adaptation, nous détendre, prendre du recul et cultiver le lâcher-prise en acceptant ce qu’on ne peut pas changer et ce qui ne dépend pas de nous. Elle propose une approche active, invitant directement la personne à se prendre en charge et à être davantage « maître de soi », ce qui n’est pas le cas de la seule prise médicamenteuse.